top of page

PhD en Gouvernance Internationale et Développement Durable

​

Réunion de Présentation à l'ONU

Minutes de la Réunion

​


COMPTE RENDU DE LA REUNION DE PRESENTATION

DU DOCTORAT EN GOUVERNANCE INTERNATIONALE ET DEVELOPPEMENT DURABLE

__________________________

​

Tenue au Siège de l'ONU le 1er Mars 2006, Salle de Conférence 8

​

​

​

1- Ouverture de la réunion ( Point 1 de l’ordre du jour)

​

M. Pérez qui assure la présidence la réunion, ouvre la séance à 10h45 en souhaitant la bienvenue aux participants.

L’ordre du jour est adopté.

​

Le Président indique que les Représentants permanents du Canada, du Chili, du Danemark, du Liechtenstein et de Nouvelle-Zélande se sont excusés de ne pouvoir se joindre aux participants en raison de leurs engagements antérieurs. Ils ont exprimé leurs voeux de succès.

​

D’autre part, le Cercle de Réflexion des Nations a été informé que Mme Laura Bush, First Lady des Etats-Unis d’Amérique, tenait à s’excuser de ne pouvoir participer à la réunion car elle était en voyage officiel en Inde et au Pakistan.

​

M. Duy Chien transmet les excuses du Représentant permanent du Viet Nam, retenu par une délégation à Washington, de ne pouvoir assister à la réunion. Il indique que le Viet Nam est très engagé dans le processus de réalisation du Programme du Doctorat qu’il considère comme “très important” pour son pays.

​

M. Gazarian souhaite la bienvenue aux participants et transmet les voeux du Directeur général de l’UNITAR pour le succès de la réunion. Il rappelle que l’UNITAR participe au programme de Doctorat en tant que partenaire associé.

​

​2- Introduction au programme de formation du Doctorat en gouvernance internationale et développement durable ( Point 2 de l’ordre du jour)

​

Le Président rappelle que programme du Doctorat est exécuté en partenariat avec l’Ecole Nationale d’Administration du Viet Nam ( NAPA) et l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche ( UNITAR) et qu’un Protocole d’Accord a été signé le 14 octobre 2005 à Hanoi ( Viet Nam) entre les trois parties Il indique que le Cercle de Réflexion des Nations, inauguré à l’ONU en 1994, est une organisation à participation gouvernementale ayant vocation à devenir une organisation inter gouvernementale.

​

M. Thao Chan explique que la source profonde du Doctorat est dans le “Devoir de l’Homme” en se référant au phénomène de ‘l’effet papillon” où un évènement insignifiant comme le battement des ailes d’un papillon dans la forêt amazonienne peut provoquer un violent ouragan à l’autre bout de la planète. Il indique que les activités humaines ont leur propre “effet papillon” et qu’à tout moment l’Homme est capable de détruire à tout jamais la vie sur terre.

​

Ensuite, M. Thao Chan déclare solennellement que “ la Terre est le premier patrimoine de l’Humanité, la protéger est le premier devoir de l’Homme” et que ce devoir, éveillé par la Vertu, va rapidement se transmettre et se développer pour que l’Homme puisse construire la paix, la fraternité et le bonheur entre les peuples pour les siècles à venir.

​

Sur le plan du contenu, M. Thao Chan indique que le programme du Doctorat aborde les différents domaines couverts par la gouvernance publique dans une dimension internationale. Il ajoute que son originalité réside dans la création d’une plate-forme exceptionnelle d’acquisition de connaissances et d’expériences innovantes. Il indique que, contrairement aux programmes d’enseignement classiques dans lesquels l’apprentissage par téléchargement et analyse comparative occupe 80% du processus, ne laissant que 20% aux connaissances génératives ou acquises par empathie, ce Doctorat inverse totalement ces proportions. Il précise que les doctorants seront répartis en petits groupes de 3 à 4, d’horizons et de responsabilités différentes, et que chacun d’eux sera suivi par trois mentors de compétences diverses comme des ministres, des dirigeants de grandes entreprises internationales, des dirigeants spirituels, des chercheurs ou des professeurs renommés, créant ainsi les conditions les plus favorables à l’ouverture du coeur, de l’esprit et de la volonté: clé de voûte du programme de Doctorat.

​

M. Gaucher commente ensuite les six modules regroupant les grands thèmes de la gouvernance internationale, savoir: la compréhension des changements fondamentaux dans le monde, l’économie et la finance, la politique, la sociologie et les religions, les sciences et les problèmes environnementaux, la psychologie et les comportements humains et les modèles et principes de gouvernance.

​

​

3- Questions et débats sur le programme de Doctorat en gouvernance internationale et développement durable ( Point 3 de l’ordre du jour)

​

Le représentant des Iles Marshall demande si cette nouvelle méthode de formation a déjà fait ses preuves. Il lui est répondu que le principe de cette méthode est déjà utilisé auprès des dirigeants d’entreprise dans les programmes en “executive business administration”.

​

Le représentant de la Malaisie s’interroge sur le type des professeurs intervenant à la formation et au processus de sélection des candidats. La réponse précise que le corps professoral sera composé à parts égales de dirigeants d’Etats, de présidents et directeurs géneraux de grandes entreprises internationales et de professeurs d’université ou dirigeants spirituels. La sélection des doctorants, sur proposition de leur gouvernement, sera décidée par les trois partenaires du Doctorat.

Le représentant de l’Ethiopie pose des questions sur le numerus clausus de chaque promotion et le financement de la formation. Il lui est indiqué le chiffre de 20 doctorants par promotion et après un an de fonctionnement, une prévision de deux promotions par an. Il lui est également précisé que le coût de formation est à la charge du candidat et de son gouvernement.

​

La représentante du Pakistan soulève alors le risque de voir focaliser cette formation au profit des candidats des “gouvernements riches” et que les candidats des gouvernements des pays en développement soient absents. Il lui est répondu qu’il faudra examiner les dossiers de candidature “au cas par cas”.

​

La représentante de la Pologne demande quelle formation sera assurée entre deux séminaires, puisque le rythme de formation est d’une session tous les deux mois. Il lui est précisé que des travaux individuels et par petits groupes sont prévus entre deux séminaires et que ces travaux seront suivis par les mentors et l’équipe de coordination pédagogique.

Le représentant de l’Ethiopie demande si les frais de transport des doctorants lors des séminaires est inclus dans les frais de formation. Il lui est précisé que les  200 000 dollars prennent en compte la formation, l’hébergement , les repas et également la sécurisation des doctorants et que les frais de transport restent à la charge des doctorants.

​

Le représentant du Myanmar souhaite un éclaircissement sur la langue utilisée pour l’enseignement et sur le choix des mentors. Il lui est répondu que la formation se fera en anglais mais que la langue utilisée ne doit pas constituer une barrière à la connaissance et que les mentors seront choisis non seulement en fonction de leur savoir et compétence dans les domaines enseignés, mais aussi pour leur expérience, à incarner ce savoir.

​

Le représentant du Mexique demande quel sera le type de thèse. Il lui est précisé que les thèses ne porteront pas sur des sujets classiques académiques mais plutôt sur des problèmes réels de gouvernance.

​

Mme Spiegel soulève la question de la nature des connaissances génératives et de leur méthode d’acquisition et demande comment appréhender le choix arbitraire des candidats par les gouvernements. Il lui est répondu que, pour éviter que la formation se limite à un simple téléchargement de connaissances, les séminaires se dérouleront en trois étapes: un enseignement classique, une réflexion par interventions des personnalités extérieures et une phase de mise en oeuvre pratique. Pour les choix arbitraires des candidats, il lui est précisé que la formation spécifique de la gouvernance par la vertu est le réel défi du programme

​

Le représentant de la Chine souhaite savoir si certains gouvernements ont déjà manifesté un intérêt pour le programme de Doctorat. Le Président le confirme en rappelant que les lettres d’appel à candidatures adressées à tous les Ministres des affaires étrangères des Etats Membres et Observateurs de l’ONU datent seulement d’un mois et que déjà certains pays se sont déclarés favorables comme la République de Madagascar, la Nouvelle Zélande, le Rwanda et le Viet Nam.

M. Douang émet le souhait que le programme de Doctorat soit également ouvert aux dirigeants d’entreprises internationales. Il lui est répondu que cette ouverture est possible mais qu’elle sera limitée.

​

​4- Synthèse des travaux et clôture de la réunion (point 4 de l’ordre du jour)

​

Le Président rappelle aux participants représentant leurs pays, que les candidatures doivent être proposées par les gouvernements au plus tard le 31 mai 2006, puisque le début de la formation du Doctorat est prévue pour septembre 2006.
Le Président ajoute que l’inauguration du Doctorat se déroulera dans le Temple de la Littérature à Hanoi, première université du Viet Nam, inaugurée en 1076 et berceau de la formation des “ministres” vietnamiens durant des siècles.

​

Après avoir remercié les représentants du Viet Nam, de l’UNITAR et tous les participants, le Président clôture la réunion et lève la séance à 12h45.

​​

​​

​

mininb-crn.png

© 1994 - 2019 by CRN.

    All rights reserved.

Address:

 1522, Cleveland Street,

Hollywood 33020, Florida, USA

cdreflexion@gmail.com

Tél : (954) 929 8932

Fax : (954) 929 2028

Nous suivre :

  • Facebook Clean
  • Twitter Clean
  • White Google+ Icon
bottom of page